jeudi 27 février 2014

Lancement officiel des examens d’État

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Les responsables du ministère de l’Éducation
nationale et de la Formation professionnelle
Les responsables du ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP), ont annoncé officiellement, mercredi, la tenue des examens d’État qui se dérouleront, suivant le calendrier scolaire du ministère, du 17 juin au 8 août de l’année en cours. Ils ont profité de l’occasion pour rappeler certaines consignes et des nouvelles mesuresadoptées dans le cadre de ces examens.

Selon le directeur du Bureau national des examens d’État (BUNEXE), M. Renan Michel, le processus relatif à la préparation de ces examens va bon train dans toutes les directions départementales d’éducation du territoire. Toutefois, souligne-t-il, dans quelques départements, certains directeurs d’école sont en retard en ce qui a trait au dépôt des formulaires d’inscription.

Selon M. Michel, le dépôt de la liste de décisions de la classe de seconde recommandée préalablement par le ministère à tous les directeurs et directrices d’école, constitue un élément extrêmement important dans le processus de validation d’un candidat au baccalauréat.

La liste de décisions devait être déposée depuis août, la formation, en novembre et les formulaires d’inscription, en décembre, conformément au calendrier scolaire, a indiqué le directeur du BUNEXE.

« Pour que l’élève soit inscrit et validé afin de prendre part aux examens du baccalauréat, il doit respecter ces deux conditions : être admis en 9e année fondamentale, en respectant l’écart de 3 ans consécutifs prévus par le MENFP pour être en rétho et être admis en seconde. Au cas où l’un de ces critères ne soit pas respecté, le candidat ne sera pas validé, a précisé Renan Michel, rappelant en passant que quelque 14 000 élèves ont été exclus des examens l’année dernière pour n’avoir pas respecté ces principes.         

Les dates clés à retenir 
Les dates officiellement retenues pour le déroulement des épreuves sont reparties comme suit : 17 et 18 juin pour les candidats de la 6e année fondamentale ; du 24 au 26 juin pour ceux de la 9e année fondamentale ; du 23 au 27 juin pour les candidats des Écoles normales d’instituteurs (ENI).

Tandis que les examens du bac 1, engobant candidats réguliers et recalés, sont prévus du 30 juin au 3 juillet, alors que les évaluations du bac II (candidats réguliers et recalés), du Nouveau secondaire et ceux des Centres d’éducation familiale (CEF) sont fixées du 7 au 11 juillet. Du 21 juillet au 8 août seront tenus les examens concernant les candidats de la formation technique et professionnelle (FTP).

Pour les candidats recalés libres, les inscriptions sont presque terminées dans toutes les directions départementales. Cependant, pour le département de l’Ouest, les responsables ont annoncé les dates du 10 au 18 mars prochain pour les inscriptions de cette catégorie de candidats. Les lieux d’inscription seront indiqués sous peu, a-t-on indiqué.

D’après les précisions du directeur du BUNEXE, le candidat de cette catégorie a une option. Soit qu’il choisit de composer dans toutes les matières. A ce moment, il a la possibilité de prendre part à la session extraordinaire. Ou il fait choix, sur une période ne dépassant pas deux ans, de conserver des notes obtenues dans certaines matières aux examens précédents. Ce candidat n’a pas droit de participation aux épreuves extraordinaires.   

Des mesures

Outre la suppression du baccalauréat permanent, le directeur général adjoint du ministère, M. Ecclésiaste Télémaque, a, de son côté, informé que le ministère a introduit d’autres changements dans le système national d’évaluation. C’est ainsi qu’il est prévu cette année, l’expérimentation d’une session extraordinaire pour la 9e année fondamentale.

En plus, le « cobayage » sera également expérimenté cette année, a-t-on indiqué. Selon les explications du directeur de l’Enseignement fondamental, M. Volvick Germain Charles, cette nouveauté consiste à évaluer quelques enseignants d’une matière après le choix de l’examen, avant d’évaluer les candidats eux-mêmes. Ce, dans l’objectif de mesurer le degré de difficultés des items (tests examens) par rapport à un élève moyen. 

Tout en mettant l’accent sur l’importance des examens officiels pour l’État dans l’évaluation du processus enseignement-apprentissage, M. Télémaque a insisté sur un ensemble de mesures visant le bon déroulement et la réussite des épreuves à tous les niveaux.

« Le ministère travaille méticuleusement pour que les examens soient à la portée de tous les élèves qui ont été effectivement à l’école », a déclaré le numéro le 3 du MENFP, rappelant au passage que la souplesse et la fermeté constituent deux éléments prioritaires pour le ministère dans le cadre des examens officiels.

« Souplesse : dans le sens de la création d’un environnement favorable permettant au candidat de bien subir les épreuves. Fermeté : qui consiste à empêcher tous les irritants susceptibles de nuire au processus », a soutenu M. Télémaque.

Par ailleurs, les responsables du MENFP, ont une fois de plus, lancé un appel au sens de responsabilité de tous les acteurs impliqués dans le secteur éducatif, notamment les parents et les directeurs d’école qui, disent-ils, ont tendance à déroger les principes préétablis par le ministère.    


Texte et photo : Alix Laroche

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