Le président du Sénat, Simon Dieuseul Desras, pose un ensemble de conditions à sa participation à des discussions avec le président Michel Joseph Martelly telles que souhaitées par la Conférence Episcopale d’Haïti. La libération des prisonniers politiques, la confirmation des personnalités choisies par le Sénat pour la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif et l’arrêt des révocations dans l’administration publique d’employés ne partageant pas la position du
chef de l’Etat.
Le chef de l’Etat enverra un signal positif au Sénat pour qu’il accepte de retourner à la table des discussions s’il adopte ces dispositions, a déclaré le président du Grand Corps.
A l’instar de la Conférence Episcopale d’Haïti, Simon Dieuseul Desras souhaite que différents secteurs de la vie nationale participent aux discussions en vue de l’amélioration du climat politique.
Sur un autre plan, le président du Sénat exprime sa satisfaction de la façon dont il a géré le Grand Corps au cours de l’année 2013, tout en reconnaissant le fait que ses collègues n’ont pas toujours répondu présents aux séances pour remplir la mission que leur a confiée la population. Il souhaite qu’ils changent de comportement au cours de l’année 2014 afin que leurs adversaires aux prochaines élections n’utilisent pas contre eux l’argument de leur manquement à leur devoir.
En ce qui concerne le contrôle du gouvernement par le parlement, Simon Dieuseul Desras admet que le bilan du pouvoir législatif dans ce domaine est nul. [jmd/RK]
Source : RTVC
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