Photo : Logan Abassi UN/MINUSTAH |
Des experts de l’ONU ont fait exploser plus de 8 tonnes de
munitions dans le cadre d’une opération de destruction organisée par la
MINUSTAH de concert avec la Police Nationale d’Haïti (PNH), les mercredi
18 et jeudi 19 décembre 2013, dans la zone de Balan, dans la commune de
Ganthier, à l’Est de la capitale, Port-au-Prince.
Evaluées par deux représentants du Service de lutte
anti-mines de l’ONU (UNMAS), les 8,3 tonnes étaient composées de
balles, de grenades, mais aussi des roquettes, fait remarquer Richard
Boulter, Conseiller principal de l’unité de la gestion des armes et des
munitions de l’UNMAS, qui a dirigé les opérations.
Parmi les munitions détruites figurent des munitions létales et non
létales, tels que des balles de pistolet ou de fusil, y compris des
munitions saisis par la PNH, ainsi que des grenades à main ou à lancer
utilisées dans le cadre des opérations de maintien de l’ordre et de
maintien de la paix, provenant de différents contingents de la MINUSTAH
souligne pour sa part la porte-parole de la MINUSTAH, Sophie Boutaud de
la Combe.
Des trous d’une profondeur d’un mètre et demie ont été creusés, dans un sol plutôt rocailleux, pour recevoir ces charges sur lesquelles du matériel explosifs ont été déposés pour leur faire sauter, explique M. Boulter. Il soutient que des zones de sécurité ont été établies sur une distance de 1300 mètres, cependant aucun débris n’a dépassé 200 mètres, se félicite-t-il.
La destruction des munitions s’est déroulée en sept étapes, dès le 17 décembre, avec l’organisation d’activités de préparation du terrain (1ère étape) et d’opérations de sensibilisation et d’information de la population de la zone de Ganthier, Balan et du village de pécheurs limitrophe (2ème étape).
Un cordon de sécurité a ensuite été installé le 18 décembre (3ème étape), en parallèle du transport des munitions (4ème étape) et de la préparation des 15 fosses (5ème étape). La démolition des munitions et explosifs (6ème étape) s’est déroulée en plusieurs phases d’explosion contrôlée dans les fosses, dès 8h30 le 19 décembre.
Enfin, la remise en l’état immédiate du terrain, qui inclue le ramassage d’éventuels débris et le rebouchage des fosses, ainsi que l’inspection du site avec les autorités (7ème étape), font partie intégrante du plan de l’opération.
Cette opération fut organisée en coopération avec les experts des composantes militaires, civiles et de police de la MINUSTAH, ainsi que les différentes composantes de la PNH, dans le cadre d’un plan de sécurisation conjoint PNH-MINUSTAH.
La destruction contrôlée des munitions obsolètes est le meilleur moyen de lutter contre le trafic illicite de munitions et de sécuriser la vie des personnels de sécurité et de la population, confie Sophie Boutaud de la Combe rappelant que l’année dernière l’explosion d’un stock d’armes à Brazzaville, au Congo, avait fait 200 morts et 2 mille blessés.
Des incidents similaires se sont déjà produits en République Dominicaine, à Cuba et à Trinidad and Tobago, a-t-elle précisé.
« L’opération d’aujourd’hui montre la détermination de la PNH à continuer de professionnaliser son fonctionnement et de minimiser les risques engendrés par les munitions périmées ou hors d’usage », a conclu la porte-parole de la MINUSTAH en précisant qu’une liste exhaustive de chaque munition détruite a été intégrée au plan d’opération afin de garantir la traçabilité des stocks et la sécurité de leur gestion.
Une trentaine de policiers et de sapeurs-pompiers haïtiens ont été mobilisés aux côtés d’une cinquantaine de policiers et militaires de la MINUSTAH pour sécuriser le périmètre alors que des soldats du contingent de génie militaire ont été requis pour creuser les trous.
Pierre Jerome Richard
Des trous d’une profondeur d’un mètre et demie ont été creusés, dans un sol plutôt rocailleux, pour recevoir ces charges sur lesquelles du matériel explosifs ont été déposés pour leur faire sauter, explique M. Boulter. Il soutient que des zones de sécurité ont été établies sur une distance de 1300 mètres, cependant aucun débris n’a dépassé 200 mètres, se félicite-t-il.
La destruction des munitions s’est déroulée en sept étapes, dès le 17 décembre, avec l’organisation d’activités de préparation du terrain (1ère étape) et d’opérations de sensibilisation et d’information de la population de la zone de Ganthier, Balan et du village de pécheurs limitrophe (2ème étape).
Un cordon de sécurité a ensuite été installé le 18 décembre (3ème étape), en parallèle du transport des munitions (4ème étape) et de la préparation des 15 fosses (5ème étape). La démolition des munitions et explosifs (6ème étape) s’est déroulée en plusieurs phases d’explosion contrôlée dans les fosses, dès 8h30 le 19 décembre.
Enfin, la remise en l’état immédiate du terrain, qui inclue le ramassage d’éventuels débris et le rebouchage des fosses, ainsi que l’inspection du site avec les autorités (7ème étape), font partie intégrante du plan de l’opération.
Cette opération fut organisée en coopération avec les experts des composantes militaires, civiles et de police de la MINUSTAH, ainsi que les différentes composantes de la PNH, dans le cadre d’un plan de sécurisation conjoint PNH-MINUSTAH.
La destruction contrôlée des munitions obsolètes est le meilleur moyen de lutter contre le trafic illicite de munitions et de sécuriser la vie des personnels de sécurité et de la population, confie Sophie Boutaud de la Combe rappelant que l’année dernière l’explosion d’un stock d’armes à Brazzaville, au Congo, avait fait 200 morts et 2 mille blessés.
Des incidents similaires se sont déjà produits en République Dominicaine, à Cuba et à Trinidad and Tobago, a-t-elle précisé.
« L’opération d’aujourd’hui montre la détermination de la PNH à continuer de professionnaliser son fonctionnement et de minimiser les risques engendrés par les munitions périmées ou hors d’usage », a conclu la porte-parole de la MINUSTAH en précisant qu’une liste exhaustive de chaque munition détruite a été intégrée au plan d’opération afin de garantir la traçabilité des stocks et la sécurité de leur gestion.
Une trentaine de policiers et de sapeurs-pompiers haïtiens ont été mobilisés aux côtés d’une cinquantaine de policiers et militaires de la MINUSTAH pour sécuriser le périmètre alors que des soldats du contingent de génie militaire ont été requis pour creuser les trous.
Pierre Jerome Richard
Source: Minustah
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